Rapport de l’audience du 31.08.2018
par G. ULRICH
15 observateurs et la
journaliste Béatrice GUELPA + cameramen de la RTS étaient au rendez-vous à 10 h
avec cette nonagénaire au café restaurant de la COOP du Charpentier/ Morges.
G. ULRICH a présenté un
briefing de l’affaire. Voir:
www.worldcorruption.info/rosenstiel.htm
Ensuite, il a expliqué
la cause de la convocation de Rita par la juge de paix.
Elle s’est plainte des
injustices greffées sur sa mise sous curatelle et son placement forcé à l’EMS
Nelty de Beausobre / Morges, suivi par l’anéantissement de tous ses biens
mobiliers par son premier curateur. Elle a adressé une plainte à la justice de
paix, demandant la destitution de sa curatrice actuelle, la nomination d’un
successeur, la restitution de CHF 19'000.- confisqués injustement par la
curatrice sur l’indemnisation pour tort moral de CHF 20'000, et la production
d’un décompte complet depuis sa mise sous curatelle. Voir:
www.worldcorruption.info/index_htm_files/gu_2018-07-12_gorrite-f.pdf
Ensuite, nous nous somme déplacés à l’office de la
Justice de Paix toute proche. 2 solides gendarmes étaient plantés à l’entrée.
Ils demandèrent à Rita et à moi-même (G. ULRICH) de s’identifier, annonçant que
les autres observateurs n’étaient pas autorisés à entrer dans le bâtiment.
ULRICH tentait de faire entrer au moins Mme BERNARD, l’ancienne concierge de
Rita, restée sa confidente. Rien à négocier. Ils étaient assez stressés, en
contact permanent avec la centrale. Leur demande de renfort fut exhaussée et
finalement 6 flics armés tenaient en échec « la foule ». Les exclus
ont eu la promesse qu’on les tiendrait au courant dans les 10 minutes qui
suivaient, car Mme ROSENSTIEL allait réitérer sa requête demandant que l’audience
soit publique.
Rita et Gerhard ULRICH sont ensuite montés au 3ème
étage et furent introduits dans le prétoire. On se salua et la «juge» nous
invita à nous asseoir, à côté de la curatrice temporaire de Rita ROSENSTIEL,
qui la voyait pour la première fois.
Dès que la juge commença à célébrer son cirque, Rita
annonça qu’elle ne comprenait pas, et dit qu’ULRICH parlerait à sa place. La
présidente, Christine WULLIENS, assistée par sa greffière, refusa de donner la
parole à ce dernier. G. ULRICH fit valoir que Mme ROSENSTIEL avait présenté une
requête formelle pour être autorisée à se faire épauler par une personne de sa
confiance. Selon WULLIENS, cette requête avait été acceptée, puisqu’on m’avait
laissé entrer. Mais interdiction de parler!
Rita: «Mais
Monsieur ULRICH connaît mon affaire mieux que moi»
WULLIENS: «Vous serez assistée par votre curatrice»
ULRICH: «Comment est-ce possible? Elle ne connaît même pas Mme ROSENSTIEL!»
WULLIENS: «Madame ROSENSTIEL, vous avez droit à un avocat d’office»
Rita: «Je ne comprends rien»
ULRICH: «Madame, vous voulez lui octroyer encore un autre avocat? L’ancienne avocate l’a trahie. Au lieu de défendre ses intérêts, elle a demandé à 10 reprises une prolongation des délais, avec l’intention claire et nette de spéculer sur le décès de sa cliente nonagénaire. Non, Madame.»
WULLIENS: «Elle peut chercher un avocat hors du canton»
ULRICH: «Cela ne change rien. Tous les avocats sont les auxiliaires du système. Ils sont à vos bottes. Oui, je connais quelques avocats honnêtes, mais ceux-ci sont ruinés, car vous les faites perdre tous leurs procès». Puis je me lève, invitant Rita à partir.
WULLIENS: «Je vous propose de commencer tout de même, car je veux bien rendre justice à Madame». Manifestement, elle veut leurrer Rita, faisant entendre qu’elle aura une bonne chance d’obtenir satisfaction pour ses 4 requêtes.
ULRICH: «Alors, vous me permettez d’assister Madame?»
WUILLENS: «Non, vous n’êtes pas avocat»
ULRICH: «Son affaire est très simple. Pas besoin d’un avocat. Je veux seulement être autorisé à vous expliquer ce qu’il se passe»
WUILLENS: «Non, vous n’aurez pas la parole. Laissez travailler la justice»
ULRICH éclate de rire : «Bullshit! Vous dites justice? Madame WULLIENS, j’ai convenu avec Rita ROSENSTIEL de sortir au cas où vous ne m’autoriseriez pas à l’épauler, car je ne vous laisserai pas la rouler une nouvelle fois dans la farine». Invite Rita à se lever pour partir. En sortant, il lance à la figure de la magistrate, qui fait un grand effort pour ne pas se montrer stressée: «Vous appartenez à une organisation criminelle».
Départ. La stratégie de rupture a été mise en œuvre.
La juge aura deux options: Soit elle acceptera les demandes de Rita sur
toute la ligne, soit elle les rejettera partiellement ou complètement. Dans le
dernier cas, on pourra faire appel, et on obtiendra un procès d’appel au
Tribunal cantonal, qui doit impérativement être public.
Le public et les journalistes de la TSR ont patienté
au grand complet, toujours tenu en échec par les 6 flics. Rita est interviewée
à fond par la journaliste de la RTS. A un certain moment, elle se révolte en
disant qu’elle n’a pas eu les moyens d’aller chez le coiffeur pour l’occasion,
car son pécule mensuel de CHF 250.- ne lui suffit jamais. Sur proposition de
Michèle HERZOG, une collecte est faite auprès des personnes présentes, en faveur
de Rita. Elle est émue et remercie.
Avant de quitter les lieux, votre serviteur a touché
la main à tous les policiers présents, faisant la remarque: «Vous
faites votre travail et exécutez les ordres de vos supérieurs. Ce sont eux, les
responsables de ces conneries».
Cela semblait les mettre mal à l’aise.
Un quart d’heure plus tard, nous retournons au café
de la COOP, où G. Ulrich présente un débriefing.
Il propose à la journaliste de lui expliquer encore
le volet pénal de l’affaire, mais elle fait savoir, que le but de l’émission
«Mise au point» à ce sujet, probablement diffusée au mois de novembre
prochain, ne peut pas entrer dans trop de détails, et qu’on veut surtout faire
connaître aux téléspectateurs, comment les aînés ressentent les maltraitances
subies.
Nous partons vers 12 h 30.
31.08.18 / GU